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Football: C’est dans quoi la FIF met les éléphants ?

Après une défaite, on se met à la réflexion, mais en Côte d’Ivoire, on gère la fédération ivoirienne de football comme si on gérait son entreprise personnelle. La fédération ivoirienne de football est un bien national et sa gestion se déteint sur la situation qu’on croit homogène, alors qu’il reste encore des fossés graves que le sport surtout le football pouvait combler. Cependant, il se gère comme s’il était une affaire familiale où on ne rend compte à personne et pourtant le pays est engagé sur des enjeux énormes. Rester et ne rien dire serait sujet de complicité et nous ne voulons pas faire partie de cette classe de complices-Hypocrites.

C’est en Côte d’Ivoire seule, on embauche un sélectionneur qui ne réside pas sur le territoire et qui est décrié, mais qui nargue les ivoiriens, en restant sur ses gardes improductives, avec le soutien du président de cette institution. C’est en Côte d’Ivoire, le président de la fédération ne donne aucune interview aux médias sous le prétexte qu’il veut qu’on le juge aux résultats, mais ils ne sont pas bons ces résultats, on fait comment ?

Les journalistes qui reçoivent les ressentis du peuple et qui doivent les partager avec le président de la fédération ivoirienne de football, ce dernier, ne veut voir aucun journaliste et les mois avancent. L’inquiétude enfle.

Le ministre du sport de qui dépend la fédération ivoirienne de football, se mue dans un silence coupable et c’est dans ça, qu’ils font croire aux ivoiriens, ces pauvres contribuables qui n’ont aucun mot à dire et doivent subir, que la Côte d’Ivoire remportera la coupe d’Afrique des nations qu’elle va organiser dans quelques mois.

Qu’est-ce qui lie le sélectionneur au président de la FIF, pour qu’il soit indissoluble ? Entre les deux qui doit rendre compte à qui et quand pour tirer les grandes conclusions ?

On croit que tout va bien en Côte d’Ivoire, certes, mais beaucoup reste à faire et le football considéré comme le sport roi, pouvait jouer un grand rôle de rassemblement et ce constat n’est pas nouveau. Les ivoiriens n’ont rien avoir si les joueurs ne se parlent pas ou se frappent, ce que les ivoiriens attendent, ce sont les victoires qui sont souvent à portée de main et que la non expérience de ses dirigeants laissent passer pour endeuiller tout un peuple.

Les éléphants ne manquent de rien, d’ailleurs ils sont les plus chouchoutés, mais pourquoi refusent-ils de produire de bons résultats, ceux-là sont décevants qui éloignent les supporters. Les dirigeants semblent être fiers de vivre dans la mélancolie et l’angoisse.

Dans la gestion sportive, on n’a pas de sentiment, le sélectionneur ne fait pas le travail, on le limoge et on prend quelqu’un d’autre et d’ailleurs pourquoi cette méfiance à l’endroit des ivoiriens qui ont fait la formation d’entraîneurs et qu’on ne veut pas responsabiliser ?  On a vu Yéo Martial qui a ramené la coupe à la maison ivoire. Pourquoi ce complexe du blanc qui ne fait qu’offrir la honte aux ivoiriens et à qui, on ne peut rien reprocher. Il est pourtant mieux payé que le président de la république. Il dort dans des palaces sans aucun remords.

Inutile de se voiler la face, à cette allure, les éléphants n’auront aucune chance de traverser la première étape et ils seront éliminés.

                                   Joël ETTIEN 

           Directeur de publication: businessactuality.com

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